Patrick BLANVILLAIN

Ostéopathe

Après des études scientifiques et un cursus de chercheur, je rejoins le groupe Exxon (Esso S.A.F.) en tant qu’ingénieur. Ce parcours en entreprise, un travail en psychanalyse et le suivi assidu des enseignements d’Annick de Souzenelle me permettent de réaliser -au début des années 1980- que ma « vocation » est de devenir thérapeute au service de mon prochain.

De nombreuses lectures, des rencontres, le compagnonnage auprès de guérisseurs m’amènent à opérer finalement un changement complet de paradigme dans ma compréhension du monde : à 36 ans, en septembre 1986, je reprends des études pour devenir ostéopathe.

Mon désir de comprendre l’être humain et de pouvoir l’accompagner dans toutes ses composantes corporelles, psychiques et spirituelles me fait cheminer depuis 35 ans sur une voie où une pratique corporelle intense et la recherche d’un équilibre intérieur viennent soutenir et enraciner une quête spirituelle et symbolique de tous les instants. Depuis dix ans environ, je fais partie de groupes de supervision; cette pratique encore peu répandue en ostéopathie, permet d’affiner son niveau de conscience et de responsabilité dans la prise en charge des patients. Un D.U. de Philosophie de l’Ostéopathie finalisé par la rédaction d’un mémoire sur la Présence, est venu enrichir mon désir d’élaboration d’un discours audible sur l’ostéopathie, qui la place définitivement du côté des Sciences Humaines et non des Sciences Dures.

L’ostéopathie, médecine holistique et intégrative, permet de soutenir, de relancer les capacités d’homéostasie du corps. Cette approche s’adresse à la globalité de l’être « corps, âme, esprit ».

Ma pratique personnelle se veut ouverte au mystère de la rencontre avec mon patient. La relation qui s’établit entre nous permet au processus thérapeutique de se dérouler à travers un outil comme l’approche tissulaire crânio-sacrée par exemple. Elle vise à soulager aussi bien les douleurs corporelles qu’un mal-être émotionnel ou encore les effets d’un vécu stressant ou déséquilibré.

L’obtention d’une détente profonde, d’un retour à une libre circulation de l’énergie vitale ainsi qu’un ancrage retrouvé dans le corps caractérisent ce processus thérapeutique et ouvrent à une possible rencontre du patient avec lui-même au-delà de son habitus coutumier.

Comme l’énonçait W.G. Sutherland : mes outils sont « mes doigts qui pensent, voient, sentent et savent ». La parole permet alors d’intégrer le ressenti. Le coeur reste la ressource ultime présidant à la séance.

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