Végétariens attention !
Vous voulez devenir végétarien et vous vous posez de nombreuses questions ! Voici ce que vous dit la naturopathie :
La santé n’est pas une question d’idéologie, d’impératifs économiques ou écologiques. Le corps a des besoins auxquels il est bon de répondre sous peine de devenir dépendant très vite de l’industrie agro-alimentaire en consommant des compléments afin de couvrir les carences provoquées par un nouveau régime mal adapté.
Nous perdons à peu près 50 millions de cellules par jours qui meurent (apoptose) naturellement et qui doivent être remplacées par du matériel neuf. Ce materiel s’appelle acides aminés et bonnes graisses. Les acides aminés (AA) sont les briquettes qui constituent nos protéines. Celles-ci sont partout dans notre corps : muscles, os, peau, phanères, système immunitaire, neuromédiateurs, hormones sexuelles, enzymes digestives…tous nos tissus et organes sont à base de protéines. Sur les 20 acides aminés nécessaires à fabriquer nos protéines, le foie n’en fabrique que 12. Huit acides aminés sont donc appelés « essentiels » car ils doivent être apportés par l’alimentation, chaque jour. Si notre alimentation ne nous apporte pas assez d’AA assimilables et que le corps manque d’apports en AA essentiels, si l’organisme ne peut pas remplacer les cellules mortes, il va rechercher les AA dans nos muscles (amaigrissement, perte de forces) puis dans nos os (ostéopénie puis ostéoporose) ainsi que la où il peut en trouver une source : nous sommes alors en carence : peau glabre, rides, cheveux secs et cassants, immunité basse, difficultés digestives, humeur chancelante, manque d’entrain, tristesse, fatigue…
Depuis le début de notre évolution, l’homme est un omnivore chasseur/cueilleur : il mange des protéines animales crues et tous les végétaux que l’on peut manger et digérer crus (racines, tiges, feuilles, fruits, noix…). Tout ce que, de nos jours, nous sommes obligés de cuire pour digérer (féculents, céréales, légumineuses) n’a fait partie de l’alimentation humaine que très tard dans l’évolution et donc n’est pas une alimentation naturelle et facile à digérer.
L’homo sapiens sapiens est arrivé dans nos régions il y a 48000 ans. C’était encore l’ère glaciaire : glace, neige et steppe ! Nos lointains ancêtres de cette période mangeaient du renne qu’ils conservaient dans la glace, très peu voire pas de végétaux. Et depuis la sédentarisation du néolithique (18000 ans), ils savent cuire, cultive les céréales et élève le bétail, ce qui leur font manger plus viande et de céréales (mal adaptées à son système digestif) : les squelettes retrouvés depuis cette période ont de l’ostéoporose et des caries dentaires, ceci étant du à l’acidification du corps à cause du trop de protéines et de céréales …
Les céréales et légumineuses (lentilles, haricots blancs, pois chiches…) contiennent des protéines mais également du sucre, des amidons (qui est la forme énergétique de réserve pour la graine). Malheureusement, ces protéines sont mal équilibrées en AA essentiels (AA limitants), peu biodisponibles à cause de la fibre végétale qui gène l’assimilation et de plus, il y a compétition digestive entre les sucres et les protéines ce qui provoque à la digestion des fermentations (sucres) et des putréfactions (protéines) donc production de gaz et de produits inflammatoires ou d’alcool (selon la flore intestinale). Donc, inflammation intestinale, intestins poreux, immunité basse, peu de synthèse de neuromédiateurs, allergies, maladies auto-immunes… acidification du corps !
Il est important de rappeler que ce sont les cultures de céréales qui ont procédé au déboisement, à la perturbation des biotopes et donc diminution des animaux et à la stérilisation de notre planète !
De plus, comme il faut faire bouillir les céréales et les légumineuses pour espérer les digérer, une grande partie des nutriments sont détruits !
Les seuls aliments utiles pour notre santé sont les protéines animales (œufs, poissons, volailles, viande bovine, ovine…), les végétaux (que l’on peut manger crus, même si nous décidons de les cuire) et les bonnes graisses (beurre clarifié, graisses des poissons gras, huile d’olive, de colza…).
Seules les protéines et les graisses sont satiétants. Les légumes, les céréales et légumineuses bourrent, c’est d’ailleurs pour cela que si le repas ne se compose que de céréales et légumineuses, nous avons faim toute la journée car mal nourris et nous grignotons sans arrêt !
La quantité de protéine à absorber par jour qui met d’accord les médecins et les naturopathes est : 0,8 gramme de protéines brutes, par kilo de poids idéal et par jour. En sachant qu’en moyenne, toute protéine animale confondue contient 20% de protéine brute, le reste étant des fibres, du gras et de l’eau.
Pour une personne de 60 kg, cela fait donc : 0,8 X 60 = 48g de protéines brutes, soit
48 X 100 et divisé par 20 = 240 g de protéines animales par jour.
Et en vieillissant, le besoin physiologique augmente !
Une viande rouge par semaine est suffisant, ce qui résout les problèmes environnementaux.
Afin de s’en sortir lorsqu’on décide de devenir végétarien, il faut s’assurer d’avoir un bon tempérament naturopathique, c’est à dire être un musculaire ou tendre vers cette nature : musclé sans faire d’effort, appareil digestif fort, forte vitalité. Si vous avez un corps plutôt maigrissant, votre système digestif est faible, donc avez un risque de vite perdre du poids. N’oublions pas que plus on est musclé, plus on a de l’énergie (et je ne parle pas de la « fausse » énergie mentale qui nous dupe ). D’ailleurs, les exemples pris chez les végétariens sont des sportifs : musclé à fort rendement digestif, a pratiquer des heures de sports tous les jours ! En êtes vous ?
Ne vous laissez pas influencé par des discours mièvres et manipulés, c’est la mode chez les naturopathes qui pour moi n’en sont pas ! Pas de sensiblerie. Incarnez-vous et admettez que cette incarnation sur Terre implique que les uns tuent les autres et inversément . C’est la condition d’équilibre des espèces sur notre planète. Mettons simplement de la conscience dans nos actes.
Ce que l’on mange devient notre corps, gardez cela à l’esprit !
Notre ami Jésus disait dans un des évangiles apocryphes : Heureux le lion qui est mangé par un homme car une partie de lui devient humaine ! Ayons conscience de cela lors de nos repas, de cette façon d’honorer notre alimentation . Mettons de la conscience dans nos aliments afin de les porter à notre niveau vibratoire !
Cessons d’être des victimes.
Donc, si vous décidez devenir végétarien, vous risquez des carences en protéines, omega 3 à longues chaînes (bonnes graisses), fer, vit B12, zinc et iode…
A moins que vous vouliez passer votre temps à prendre des compléments alimentaires pour la plus grande joie de l’industrie. Prenez soin de votre corps, respectez-le, donnez lui ce dont il a besoin. Vivez en conscience, ne consommez pas n’importe quel produit animal, achetez de la qualité, connaissez la provenance du produit. Et surtout, ne rentrez pas en guerre contre telle ou telle façon d’agir ou de consommer car vous nourrissez la guerre globale. Montrez simplement l’exemple du juste milieu afin d’éviter de devenir une personne trop compliquée. Faites des adaptes d’une alimentation intelligente sans passer par les extrêmes du trop ou du trop peu !
En conclusion, afin de parler naturopathie, c’est à dire d’avoir une forte vitalité ainsi qu’un intestin sain, non poreux, l’alimentation la plus facilement digeste et vieille comme le monde est :
- Une part de protéine animale : œuf, poisson (produits de la mer ou des rivières), volaille, viande blanche ou rouge (une fois par semaine)
- Deux à trois part de végétaux cuits (ceux que l’on peut manger crus)
- Et lorsque l’intestin est en bon état, une part de légumes crus.
- L’idéal serait d’ajouter régulièrement des algues ou du lactofermenté.
Consommer local, bio et de saison afin de diminuer l’empreinte écologique et de soutenir les producteurs locaux.
Pratiquer la dissociation alimentaire régulièrement, ou dès que vous vous sentez ballonné : ne pas mélanger les protéines avec les sucres (lents ou rapides).
L’association protéine + légumes cuits ou crus : 4h de digestion sans inflammation, vitalité sauvegardée.
L’association protéine + sucres (lents ou rapides, féculents, céréales, légumineuse, sucre des fruits…) : 6 à 8h de digestion, avec inflammation, vitalité perdue : ballonements dus aux fermentations (sucres) et aux putréfactions (protéines) qui ne se digèrent pas bien consommés ensemble. C’est une règle très importantes ! essayez …
Enfin, toujours afin d’éviter l’inflammation intestinale (porte ouverte à nombre de pathologies modernes…), limiter les produits laitiers à deux à trois portions par semaine, et pas du tout si vous êtes ballonnés (enflammé)( ils n’ont aucune utilité pour la santé !). Limiter également les céréales (voire les éliminer pendant quelques jours) (qui stérilisent la terre et enflamment nos intestins). Limitez les légumineuses si vous avez du mal à les digérer, les faire tremper 12h avant consommation et les faire bouillir afin d’espérer les digérer et éliminer en partie les facteurs anti-nutritionnels. Et se poser la question de savoir ce qu’il reste d’interessant pour la santé quand un aliment est bouilli !!
Quelque soit le style d’alimentation choisie, dès qu’il y a fatigue, amaigrissement…il faut réagir et passer au delà de ses convictions (ego, idéologie), ré-introduire les aliments qui combleront vos carences et respecter votre corps. Le respect de la Terre commence par là !
Sur sep jours de la semaine, manger une fois des œufs (sans cuire le jaune), deux fois du poisson, deux fois de la viande blanche ( volaille…) et une fois de la viande rouge (boeuf, mouton…) et garder une journée (le lundi par exemple, après un WE trop riche !…) avec que de légumes cuits ou des fruits (afin de nettoyer les intestins) voire un jeûne intermittent (ne faire qu’un repas ajusté dans sa journée).